Accompagnement
« Ma blessure d’âme »
Nous portons tous en nous des blessures aux origines incomprises. Elles nous caractérisent au plus profond de nous et nos actions, nos émotions ainsi que notre caractère prennent vie autour de celles-ci.
Ces blessures se réveillent la plupart du temps dès notre plus tendre enfance, dans le cercle familial, au contact de nos parents. En général, ce sont eux qui vont les réveiller pour la première fois. Et c’est tout à fait normal, c’est le chemin que nous avons décidé de suivre en nous incarnant.
Ces blessures, profondes et bloquées en vous, que vous n'arrivez pas à contrôler et à guérir sont ce qu'on appelle des blessures de l'âme. Ces blessures de l’âme sont au nombre de 5 au total et représentent un ensemble de comportement et d’états d’âme. Cet ensemble façonne votre vie et agit sur les rapports que vous entretenez avec d’autres personnes.
Au fur et à mesure de votre vie, vous observez que vous êtes dans une forme de cercle vicieux, avec une mise en place de schémas répétitifs négatifs et des situations extrêmes qui se répètent sans que vous n'arriviez à sortir de ce cycle infernal.
Le psychiatre américain John Pierrakos a été le premier à les identifier, répertorier et observer et surtout faire le lien très important entre les blessures intérieures et l'apparence physique de l'humain. Ses travaux ont été repris par Lise Bourbeau qui en a fait un livre : les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même.
Pour Lise Bourbeau, tous nos maux, que ce soient nos problèmes physiques, émotionnels et mentaux, proviennent de cinq blessures :
la trahison,
le rejet,
l’abandon,
l’humiliation,
et l’injustice,
Pour éviter de souffrir lorsque vous étiez enfant, afin de survivre et vous adaptez à votre environnement, vous avez façonné des masques. Ces masques sont des protections qui, au fil des ans, freinent votre épanouissement. “Lorsque nous portons ces masques,” écrit Lise Bourbeau,” nous ne sommes plus nous-mêmes”.
Reconnaître vos masques est une étape importante dans votre libération et votre meilleur être.
Ces blessures sont parfois héréditaires ; c’est-à-dire, transmises par des parents qui en ont aussi été victimes à un moment donné de leur vie. Ces blessures représentent des problèmes non seulement pour l’âme mais également pour le corps. Il est donc nécessaire de trouver une solution pour les guérir.
Nul n’est épargné par ces blessures.
Tout le monde souffre en moyenne de 3 blessures avec une blessure dominante.
Ces blessures, telles qu’elles soient, occasionnent du stress.
Il faut vous rendre compte que tous les événements que vous traversez dans la vie sont directement liés à vos blessures d'âme.
Je vous invite toutefois à prendre le temps d'identifier votre blessure principale, de la cerner et de comprendre comment elle vous "manipule" dans l'orientation de votre vie, ainsi il vous sera plus facile de vous pardonner et d'entamer un changement, de comprendre les autres qui ne sont que des "blessés", de leur pardonner et d'entrevoir une nouvelle vision de la vie dans la voie de guérison et de libération.
En osant poser votre "masque" et être enfin VOUS-MÊMES.
Même si ces blessures vous ont été léguées de façon transgénérationnelle, elles vous appartiennent maintenant et il est de votre responsabilité, même du sens de votre vie de vous en libérer ....
En étant toutefois indulgent avec vous, car vous êtes ce que vous faites maintenant et non ce que l'on a fait de vous !!!
Voici donc ici l'analyse à laquelle chacun de vous pourra s'identifier, découvrir le masque employé pour "éviter" la souffrance, mais surtout à la place, pouvoir entrevoir un chemin de guérison avec quelques clés qui vous sont proposées.
Chaque individu a des blessures profondes qu'il tente de masquer l'empêchant toutefois d'être lui-même. Ces marques se sont inscrites dès la plus tendre enfance pour se perpétuer à l'adolescence et l'âge adulte.
La souffrance engendrée par les blessures de l'âme donne lieu à une réaction de défense de la personne qui, malgré sa volonté, reste bloquée dans les mêmes réflexes destructeurs.
Retenez bien ceci
« Ce n’est pas ce que vous vivez qui fait souffrir,
mais bien la réaction à ce que vous vivez,
à cause de blessures non guéries. »
Le détail des différentes blessures
+ La blessure de Rejet
La personne qui en souffre se sent rejetée au plus profond de son être et surtout dans son droit d'exister, elle concerne souvent l’enfant non désiré et rejeté par un parent.
L'origine du mal est que le fuyant ne s'est pas senti accepté ni accueilli par son parent du même sexe. Il recherche donc sans cesse l'amour de ce parent ou en transférant sa quête vers d'autres personnes du même sexe. Il croit ne pas être un individu complet tant qu'il n'aura pas conquis l'amour de ce parent. Très sensible à la moindre remarque venant de ce parent, il se sent facilement rejeté et blessé en cas de contradiction. Se développe ensuite la rancune, voire la haine, tellement la souffrance est forte. Cependant avec le parent de sexe opposé le fuyant a tendance à le rejeter et se retient dans ses actions ou paroles face à lui.
Sa plus grande peur : La panique. Aussitôt que la personne pense pouvoir paniquer dans une situation, sa première réaction est de se sauver, de se cacher ou de fuir. Elle préfère disparaître, car elle sait qu'en état de panique, elle se fige sur place. Elle croit qu'en fuyant ainsi elle s'évitera le malheur. Vouloir disparaître est inné chez le fuyant et son inconscient le pousse à rencontrer des situations ou personnes pouvant le faire paniquer. Sa peur rend la situation encore plus dramatique et trouve toujours toutes sortes de bonnes raisons pour justifier départs ou fuites. La peur de paniquer fait perdre la mémoire au fuyant dans plusieurs situations. Il peut croire qu'il a un problème de mémoire quand en réalité il s'agit d'un problème de peur.
Le fuyant a souvent des soucis de santé liés à son traumatisme comme des diarrhées, car il rejette sa nourriture trop vite avant que le corps ne l'assimile ; l'arythmie cardiaque le cœur battant à une vitesse folle comme s'il voulait fuir de sa poitrine, des soucis respiratoires à cause de la panique, des allergies à cause du rejet de certains aliments, un cancer en cas de forte rancune contre ou de haine non exprimée, l'agoraphobie pour fuir des espaces dangereux.
La raison principale de cette blessure vient de l'incapacité à se pardonner et à pardonner aux autres. Nous reprochons aux autres tout ce que nous faisons nous-mêmes et ne voulons pas voir.
Si vous savez qu’une situation vous mettra dans l’embarras, vous préférez ne pas vous confronter à la situation, la fuir, vous cacher. Vous avez tendance à vous faire un monde du moindre problème et ne voulez pas l’affronter.
Vous prenez le masque du FUYANT
Pour se protéger l'individu en question se dote d'un masque de FUYANT pensant que s'il fuit les situations de REJET, il ne souffrira pas. C'est évidemment une erreur, en se comportant ainsi, il s'embarque dans un cercle vicieux qui va justement alimenter cette même croyance du REJET.
Le fuyant doute de son droit à l’existence, ainsi pour se défendre il fuit dans son monde imaginaire rêvassant continuellement. Ce masque l'interdit d'être lui-même, son instinct de survie l'obligeant à fuir toute situation où il risque le rejet de sa personne. Le fuyant préfère ne pas s'attacher aux choses matérielles, car elles l'empêcheraient de fuir à son goût et de toutes les manières. L'argent ne lui apportant aucun plaisir, il le dépense uniquement par nécessité.
La personne blessée aura dès lors tendance à douter sur son propre droit d'existence et à se demander pourquoi elle est là, et quelles sont finalement les raisons de son existence sur terre.
C'est ainsi qu'elle va avoir du mal à accepter qu’elle puisse être aimée, et va se rejeter elle-même des situations où elle pourrait s’attacher, par crainte de souffrir de cette blessure. Ainsi, lorsqu'elle est en groupe ou en couple, elle va toujours chercher le moyen de fuir et de saboter ses relations, d’autant plus qu’en doutant de son droit d’exister, elle pense qu’elle n’a aucune valeur et qu’elle n'est pas capable d'apporter du bonheur aux autres.
La personne vit dans l'ambivalence. Quand elle est choisie, elle ne le croit pas et se rejette elle-même pour finir parfois par saboter une situation. Lorsqu'elle n'est pas sélectionnée, elle se sent rejetée par les autres, c'est un cercle vicieux. Cette peur du rejet ainsi nourrie finira toujours par se concrétiser sans discontinuer. Plus le fuyant se rejette lui-même, plus il a peur de se faire rejeter.
Il se dévalorise sans cesse, se compare souvent à mieux que lui ce qui porte à croire qu'il est moins bien que les autres.
Il a de la difficulté à croire qu'on puisse le choisir comme ami comme conjoint ou que les gens puissent véritablement l'aimer. Ce qui aura pour effet de diminuer sa valeur d'Être Humain.
Son objectif est de sans arrêt chercher la validation des autres.
➡️ Avez-vous vraiment besoin de la validation des autres pour avoir le droit de vivre ?
+ La blessure d'abandon
La blessure vécue dans le cas d'un abandon se situe au niveau de l'AVOIR et du FAIRE plutôt qu'au niveau du « ÊTRE » comme c'est le cas dans la blessure de Rejet.
La personne abandonnée témoigne souvent d'un manque de communication de la part du parent de sexe opposé lorsqu'elle était jeune. Elle trouve ce parent trop renfermé et lui en veut de laisser l'autre parent prendre toute la place. La blessure d'abandon est donc avant tout vécue avec le parent de sexe opposé.
Ceux qui souffrent d'abandon ne se sentent pas assez nourris affectivement le traumatisme débutant vers les 2 ans environ.
Sa plus grande peur : la solitude. La personne est prête à faire de nombreux sacrifices pour l’éviter, ce qui peut faire croire aux autres qu’elle aime la souffrance. Elle est convaincue de ne pouvoir la gérer c'est pourquoi elle s'accroche à autrui et fait tout pour attirer leur attention. Sa peur est :"Que vais-je faire seule ? Que vais-je devenir ?
Vous prenez le masque du Dépendant Le masque que l'humain se crée pour tenter de cacher sa blessure est celui du DÉPENDANT. Le dépendant croit qu'il ne peut arriver à rien tout seul et qu'il a besoin de quelqu'un d'autre pour le supporter et l'aider.
Le dépendant est celui des 5 différents types le plus aptes à devenir victime. Une victime est celle créant dans sa vie des difficultés de toutes sortes, surtout des problèmes de santé pour attirer l'attention. Cela répond aux besoins du dépendant qui croit ne jamais en avoir assez.
Lorsqu'il semble vouloir attirer l'attention par divers moyens, en réalité il cherche à se sentir assez important pour recevoir du support. Il croit que s'il n'arrive pas à attirer l'attention de l'autre, il ne pourra pas compter sur cette personne.
Le dépendant dramatise beaucoup, le moindre incident prenant des proportions gigantesques. Si par exemple son conjoint n'appelle pas pour prévenir qu'il sera en retard il pense au pire et ne comprend pas pourquoi il le fait tant souffrir en ne l'informant pas.
Ses problèmes lui apportent le cadre pour avoir de l'attention. Cela lui évite de se sentir abandonné.
Être abandonné est plus douloureux à vivre pour lui que les divers problèmes qu'il s'attire. Seul un autre dépendant peut vraiment comprendre cela. Plus une personne agit en victime, plus sa blessure d'abandon devient importante. Le dépendant a souvent des hauts est des bas. Pendant un certain temps, il est heureux et tout va bien et tout à coup se sent malheureux et triste. Il se demande même pourquoi, car très souvent cette situation arrive sans raison apparente.
En fait, en cherchant bien, il pourrait découvrir sa peur de la solitude.
La forme d'aide dont le dépendant a le plus besoin est le soutien des autres. Il a besoin de se sentir soutenu, “supporté” dans ses décisions. C'est la raison pour laquelle ce genre d'individu passe pour quelqu'un ayant de la difficulté à se décider, mais en réalité il ne se décide pas ou doute de sa décision seulement s'il ne se sent pas appuyé par quelqu'un d'autre.
Ses attentes face aux autres sont en fonction de ce qu'ils peuvent faire pour l'aider. Toutefois ce n'est pas tant de l'aide physique qu'il recherche, mais plutôt de se sentir soutenu par quelqu'un dans ce qu'il fait ou veut faire. Quand il est soutenu, il se sent aidé et aimé.
Il peut souvent passer pour paresseux, car il n'aime pas faire des activités ou du travail physique seul, il a besoin de la présence de quelqu'un d'autre pour le supporter. Lorsqu'il fait quelque chose pour une personne, ce sera avec l'attente d'un retour d'affection.
Il demande souvent des conseils, car il ne se croit pas capable d'y arriver seul. Lorsqu'il marche avec d'autres personnes, il les laisse passer devant, lui préférant être guidé, s'il se débrouille trop bien seul, personne ne s'occupera de lui à l'avenir et l'isolement qu'il veut absolument éviter se produira.
Le dépendant a également beaucoup de difficultés avec le mot LAISSER qui pour lui est synonyme d'abandonner.
Lorsque le dépendant se sent abandonné, il croit qu'il n'est pas assez important pour mériter l'attention de l'autre. L'émotion la plus intense vécue par le dépendant est la TRISTESSE. Il la ressent au plus profond de lui, sans comprendre ni pouvoir expliquer d'où elle vient.
Son objectif est de rechercher obstinément la présence des autres.
➡️ Avez-vous besoin du soutien et d’aide extérieure pour vivre et accomplir vos objectifs ?
+ La blessure de Trahison
À l’instar des autres blessures, celle de la trahison se déclenche lorsque le parent du sexe opposé dévalorise ou maltraite le parent du même sexe.
Cette blessure est éveillée entre l'âge de 2 et 4 ans au moment où l'énergie sexuelle se développe engendrant ainsi le complexe d'Œdipe. Cette blessure est vécue avec le parent de sexe opposé. Bien passer à travers sa phase œdipienne signifie que tout enfant doit arriver à reconnaître qu'un père a été essentiel pour le créer.
Aussitôt que l'enfant commence à réaliser qu'il y a eu union des deux sexes pour le concevoir, il développe de l'intérêt pour le sexe opposé. Cela explique le comportement des petites filles essayant de séduire leur papa et des petits garçons leur maman. Ils font tout pour obtenir l'affection du parent de sexe opposé. Ils vont également essayer de protéger ce parent malgré la déception de ne pas recevoir l'attention désirée. Quand le parent du même sexe blesse le parent de sexe opposé, l'enfant vit cela très difficilement. La plupart du temps, le complexe d'Œdipe est mal vécu, car la mère est trop possessive envers son fils et le père de sa fille.
Leur attachement au parent du sexe opposé est beaucoup trop grand, ce qui affecte leurs relations affectives puis sexuelles plus tard. Ils auront tendance à comparer sans cesse leur partenaire avec leur parent du sexe opposé.
L'enfant se sent trahi par son parent du sexe opposé, chaque fois qu'une promesse n'est pas tenue ou que sa confiance est trompée. Il vit cette trahison surtout dans sa connexion amoureuse ou sexuelle.
Sa plus grande peur : la dissociation, la séparation, le reniement.
Votre plus grande peur est « la dissociation », la séparation. Vous avez à la fois peur d’être trahie et de passer pour une traître. Ainsi, vous attirez à vous des relations peu stables, sans engagement, pour ne pas avoir à connaître ces situations qui vous font peur. Paradoxalement, même si vous voulez tout contrôler, vous avez peur de vous engager. Car un désengagement par la suite vous paraît inenvisageable. Vous prenez toute promesse comme quelque chose de très sérieux, d’immuable. Vous préférez donc ne pas vous engager, plutôt que d’avoir un jour à rompre le pacte.
Ses interactions avec les autres sont donc basées sur la force, la domination et la manipulation, voire la séduction un certain temps ... Il a beaucoup de mal à pardonner et à faire confiance aux autres.
Vous prenez le masque du Contrôlant Quand l'enfant commence à vivre des expériences de trahison, il se crée un masque pour se protéger c'est celui du CONTRÔLANT. Dans l'ensemble les personnes portant le masque de contrôlant prennent leur place et sont très physiques. Il y a souvent un "regardez-moi" émanant d'elles.
La FORCE est une caractéristique commune à toutes les personnes ayant une blessure de trahison. Il est important pour elles d'arborer leur force et surtout leur courage. Très exigeantes avec elles-mêmes, elles veulent montrer aux autres ce dont elles sont capables. Tout acte de lâcheté est vécu comme une trahison. Elles s'en voudront énormément de laisser tomber un projet, de ne pas avoir eu le courage d'aller jusqu'au bout.
De plus, le contrôlant ne supporte pas la lâcheté chez les autres. Comme elles éprouvent de la difficulté à accepter toute forme de trahison provenant d'elles-mêmes ou des autres, elles font tout pour être des personnes responsables fortes, spéciales et importantes.
Le contrôlant est porté à prévoir l’avenir, son mental est très actif. Plus la blessure est forte, plus il veut avoir le contrôle sur tout pour éviter de souffrir de trahison et plus il veut prévoir l’avenir. Les inconvénients majeurs de cette attitude sont qu’il veut que tout se passe comme il l’a prévu, mais cela l’empêche de profiter du moment présent. Le contrôlant aime arriver à l’avance pour s'assurer la maîtrise sur tout. Il a donc de la difficulté à déléguer une tâche tout en faisant confiance à l’autre. Il sera porté à vérifier continuellement si c’est fait selon ses attentes.
Il n’aime pas se confier, ce qui serait signe de faiblesse et possible à utiliser contre lui afin de le dominer. Mais il adore répéter aux autres ce qu’on lui confie pour manipuler ses confidents et les contrôler.
Il est très sensible, mais s’évertue à cacher ses sentiments pour montrer sa force et n’avouer aucune faiblesse.
Son ego prend facilement le dessus lorsqu’on le reprend dans ce qu’il fait, car il n’aime pas être surveillé. Il a horreur des personnes autoritaires, car il croit qu’elles voudront le contrôler.
Il se justifie tout le temps pour expliquer avoir raison d’agir de telle façon. Il admet difficilement ses erreurs et ses peurs et ne veut jamais les admettre. Se montrer courageux, fort et brave est surtout une barrière pour dominer les autres et toutes situations pouvant le malmener.
Le contrôlant est un grand manipulateur et se met souvent en colère quand une situation le dérange.
Il déteste les menteurs, mais n’hésite pas à mentir, pour lui ce n’est qu’une déformation de la vérité. Tout est bon pour contrôler les êtres et les choses. Sa réputation est importante et si une personne la met en danger, il est capable d’entrer dans des rages folles pour détruire son adversaire. L’orgueil est en fait son principal moteur, ce qui lui permet d’être confiant et de se sentir supérieur. Le contrôlant pour montrer sa force veut avoir réponse à tout, d’où sa faculté d’apprendre énormément de choses.
Le comportement odieux du contrôlant est en fait une peur de revivre la blessure de trahison, d’où son masque de dominateur voulant tout contrôler.
➡️ Laisserez-vous une peur diriger votre vie ?
?
+ La blessure d'Humiliation
Comme les autres blessures, celle-ci aussi se crée dès notre plus jeune âge, quand pour une raison ou une autre, s'il s'est fait remarquer en public, s'il s'est sali, etc. ..., les parents se sentent humiliés ou honteux de leur enfant.
De ce fait, l’enfant se croit sans cœur, malsain et pervers.
Cette blessure se réveille entre l'âge de 1 et 3 ans, au développement des fonctions du corps physique, période où un enfant apprend à manger seul, à être propre, à écouter et comprendre ce que les adultes disent.
L'éveil de la blessure se fait donc quand l'enfant sent qu'un de ses parents a honte de lui. Quelle que soit la circonstance qui amène l'enfant à se sentir abaissé, dégradé, comparé, mortifié ou honteux au niveau physique, le mal prend de l'ampleur.
Sa plus grande peur : la liberté
Le masochiste adore la liberté et quand personne ne lui met de bâtons dans les roues, il s’éclate, vit sa vie à fond sans limites. À ce moment, il tombe dans le trop dans plusieurs domaines (nourriture, achat, boisson, travail) tout dans un énorme abus. Lorsqu'il adopte un de ces comportements, il a honte de lui-même, car il se sent humilié par les regards ou remarques des autres.
Il a très peur de se retrouver sans limites, car il est convaincu qu’il ferait des choses honteuses. Étant certain qu'il ne saura pas la gérer seul. Il s'arrange donc inconsciemment pour ne pas être libre, en se mettant des responsabilités par rapport à autrui ou des activités pesantes, le rendant prisonnier.
Vous prenez le masque du Masochiste
La blessure d’humiliation est le plus souvent vécue avec la MÈRE. L'enfant qui vit de l'humiliation se créera le masque du MASOCHISTE.
Le masochisme est le comportement d'une personne qui trouve de la satisfaction et même du plaisir à souffrir.
Elle recherche la douleur et l'humiliation, la plupart du temps de façon inconsciente. Elle s'organise pour se faire mal ou se punir avant que quelqu'un ne le fasse.
Comme le masochiste veut se montrer solide, il devient performant et prend beaucoup de responsabilités sur son dos. Il a le don de se placer dans des situations où il doit prendre soin de quelqu'un d'autre ; il s'oublie ainsi de plus en plus. Ainsi plus il en prend sur son dos, plus il prend du poids.
Chaque fois que le masochiste semble vouloir tout faire pour les autres, il désire en réalité se créer des contraintes et des obligations. Il se sent d'ailleurs rarement reconnu pour tout ce qu'il fait. Il est impérieux pour lui de comprendre qu'il n'a pas besoin de prendre autant de place dans la vie de ses proches.
Il est hypersensible, la moindre chose l’atteint, par conséquent il fait tout pour ne pas blesser les autres. Dès que ceux qu'il aime sont malheureux, il se croit responsable. Il croit qu'il n'aurait pas dû dire ou faire quelque chose. Il ne réalise pas qu'en étant aussi activement à l'affût des humeurs d'autrui, il n'écoute pas ses propres besoins. Il alterne entre honte et culpabilité.
Le masochiste est souvent reconnu pour sa capacité à faire rire les autres en riant de lui-même. C'est une façon inconsciente de s'humilier et de s'abaisser. Personne ne peut ainsi deviner que la peur d'avoir honte se dissimule peut-être sous les mots qui font rire. Il est spécialiste pour se dévaloriser lui-même. Il se voit moins important qu’il ne l'est en réalité. La moindre critique à son égard le fait se sentir humilié et rabaissé.
Le masochiste se sent impuissant face à ceux qu'il aime et qui sont proches de lui. Lorsqu'il se fait blâmer, il ne sait jamais quoi dire pour se défendre, même si la faute n'est pas la sienne. Se croyant coupable, il tentera d'arranger la situation par tous les moyens et même s'excusera.
Le masochiste a le don de se punir lui-même avant que quelqu'un ne le fasse. Il a tellement de difficultés à se faire plaisir, que lorsqu'il s'amuse dans une activité, il s'accuse de trop en profiter. Plus il s'accuse d'être ainsi, plus son corps profite en culpabilisant et en prenant du poids.
Au niveau de la sexualité, il éprouve généralement des difficultés à cause de la honte ressentie. La honte fera de leur vie sexuelle un vrai calvaire tant que leur blessure ne sera pas guérie. Sexuellement, le Masochiste est dans la perversité. Pour se punir d’être ainsi, il va soit multiplier les relations et expériences honteuses, soit réprimer sa sexualité pour ne pas avoir honte et faire honte à ses proches.
Au niveau de l'alimentation, il est extrémiste. Il mange souvent gloutonnement et peut avoir des moments de boulimie. Il a honte et se sent coupable de trop manger et par conséquent grossira. La nourriture est une forme de récompense pour apaiser ses douleurs, mais pour finir il en souffrira en devenant plus gros.
➡️ Avez-vous vraiment besoin de plaire pour vivre ?
+ La blessure d'Injustice
Cette blessure se crée quand l’enfant vit sous le règne de parents autoritaires, froids et sévères. Elle s'éveille au moment du développement de l'individualité de l'enfant entre l'âge de 4 et 6 ans environ, au moment où il devient conscient qu'il est un être humain à part entière avec ses différences. L'enfant trouve injuste de ne pas pouvoir bien intégrer son individualité, de s'exprimer ou d'être lui-même. Il vit surtout cette blessure avec le parent de même sexe. La douleur provient également de l’autoritarisme, des fréquentes critiques et de la sévérité dont il est l'objet. Souvent, ce parent souffre de la même blessure. L’enfant a du mal à s’exprimer et à être lui-même, à cause des fréquentes critiques et de la peur qu’il éprouve face à l’autorité. C’est ainsi qu’il se crée un Masque de RIGIDE. Sa plus grande peur : la froideur Il a autant de difficultés à accepter sa propre froideur que celle des autres. Il fait tout son possible pour se montrer chaleureux et ne réalise pas vraiment qu'autrui peut le trouver insensible et froid. Il ne prend pas conscience qu'il évite d'être en contact avec sa sensibilité pour ne pas se montrer vulnérable. Il ne peut accepter cette froideur, car ce serait admettre être sans cœur, revenant à dire injuste. La froideur des autres est difficilement vécue. Quand une personne est froide avec lui, le cœur lui fait mal et il se demande tout de suite ce qu'il a fait ou dit de pas correct pour que l'autre agisse ainsi.
Vous prenez le masque du rigide
La réaction face à l'injustice consiste à se couper de ce qui est ressenti, croyant ainsi s'épargner. Le masque créé par l'enfant pour se protéger est celui de la RIGIDITÉ.
Le Rigide est très sensible intérieurement, mais fait tout pour réprimer ses émotions et ne rien montrer aux autres en faisant croire que rien ne le touche. Il croit ainsi ne plus être la victime des critiques et de l’injustice du monde. Ainsi ils semblent toujours froids et imperturbables. Ce sont les Rigides les plus portés à se croiser les bras, ils bloquent ainsi la région du plexus solaire pour ne pas sentir.
De tous les blessés, c'est lui qui a le plus peur de prendre du poids, voulant toujours donner l'impression de la perfection.
Très jeune le rigide remarque que l'entourage l'apprécie plus pour ce qu'il fait que ce qu'il est. Il devient donc le plus performant possible et commence à se débrouiller rapidement seul. Il fait tout pour ne pas avoir de problèmes ou de soucis en faisant son possible pour oublier la douleur.
Il est trop optimiste en surface et même s'il a des difficultés, il dira toujours que tout va bien, préférant se débrouiller seul pour les résoudre. À chaque déception ou ennui, il continue à dire "pas de problème », cachant ce qu'il ressent en donnant une impression de calme.
Quand le rigide est convaincu d'avoir raison face à l'autorité, il se justifiera jusqu'à avoir raison. Il craint l'autorité, car étant jeune il a dû s'y soumettre. Quand les autres doutent de lui, le commandent, le grondent alors qu'il sait avoir été honnête et juste, il vit cela comme une inquisition et un véritable traumatisme.
La religion a plus de chance d'avoir un impact ou de l'influence sur le rigide que sur les autres. Le Bien et le Mal sont importants pour lui, c'est d'ailleurs ce qui mène sa vie.
Quand le rigide est ému, il ne veut pas le montrer, mais on peut le reconnaître à son ton de voix devenant sec et raide. Il peut utiliser le rire pour cacher ses émotions sans que la situation soit drôle pour autant. Lorsque l'on demande à un rigide comment il va, il répond systématiquement "super ou bien". Il répond très vite, car il ne prend pas le temps de ressentir. Par la suite durant la conversation, il parlera de plusieurs évènements dans sa vie n'allant pas correctement tout en relativisant leur portée.
Les personnes rigides sont exigeantes envers elles-mêmes dans la plupart des domaines de la vie. Elles ont une grande capacité à se contrôler, à s'imposer des tâches. Il recherche tellement la perfection, qu'il ne cherche jamais à s'arrêter, s'amuser ou se reposer. Il se croit obligé de toujours être dans l'action, ainsi il fait son devoir.
Comme il y a toujours quelque chose à faire quotidiennement, le rigide se permet rarement le luxe de se détendre sans se sentir coupable. Il se justifie toujours quand il se repose ou s'amuse en mettant en avant le mérite dû à son action. De plus, il se sent coupable donc injuste, s'il ne fait rien pendant que l'autre travaille, ainsi il s'oblige constamment à rester actif.
Il demande rarement de l'aide, préférant tout faire seul pour que tout soit parfait. Le rigide aime que ses proches soient au courant de tout ce qu'il fait et de ce qu'il a à faire.
Chez lui, la notion de mérite est cruciale, il déteste dire qu'il est chanceux, car cela signifie l'injustice. Il doit mériter TOUT ce qu'il lui arrive de bien dans ce monde. S'il gagne grâce à la chance, il sera mal à l'aise par rapport à l'autre qui est défavorisé.
Il s’arrangera pour réparer l'injustice, et donner à l'autre une part de sa réussite. Aider les autres ayant moins lui permet surtout de soulager sa conscience.
De plus, il éprouve de la difficulté à recevoir des cadeaux, car il se sent redevable. Plutôt que de se sentir obligé de donner à autrui quelque chose de la même valeur pour être juste, il préfère ne rien recevoir et refuse.
Le rigide a tendance à être maniaque et veut que tout soit rangé à la perfection.
Le rigide a de la difficulté à se laisser aimer et à démontrer son amour. Il pense souvent trop tard à ce qu'il aurait voulu dire ou aux marques d'affection qu'il aurait voulu donner à ceux qu'il aime. Il se promet souvent de le faire quand il les reverra, mais oublie quand l'occasion se présente. En agissant ainsi, il est injuste envers les autres et lui-même, car il se prive d'exprimer ce qu'il ressent vraiment.
À cause du traitement qu’il s’impose, il a du mal avec ses émotions, car il les évite au détriment du rationnel et du « juste ».
Souvent la personne victime d'injustice souffre également du rejet, ce qui n'est pas forcément le cas inversement.
➡️ Avez-vous vraiment besoin d’être parfaite pour vous donner le droit à la vie et aux plaisirs ?